Une poignée de happy few, quelques 400 danseurs étaient conviés hier soir au Château de Versailles à une soirée époustouflante, LeBalduSiècle. Et ce fut tout simplement un moment mémorable. Des valses de Vienne aux Années Folles, en passant par le tango, le fox-trot, le quadrille, la gigue américaine, le Charleston, la Tempête, les Pol Jones, Versailles bruissait du taffetas des crinolines de Sissi, Versailles voltigeait, tourbillonnait, Versailles résonnait des musiques d’Offenbach, enfin le Château de Versailles, commémorait sa FêteMerveilleuse, célébrant la fin de sa restauration en juin 1923.
Il flottait comme un envoûtant parfum des soirées de Gatsby le Magnifique ce lundi soir dans les grands appartements de la Reine où virevoltaient de superbes silhouettes, en robe Charleston pailletée à franges, boa et éventail en plume. Manière de renouer avec la féerie et l’effervescence des Années Folles, la soirée costumée avait fait la part belle aux années 1920. Gatsby renaissait, on fêtait ces retrouvailles, et avec elles toute la légèreté, l’euphorie et la magie de cette époque bénie.
Se délecter d’un méli-mélo de flétan aux fleurs d’hibiscus givrés sous le CouronnementdeNapoléon peint par David, c’est chic. Déguster un délicieux Paris-Brest en présence de l’Empereur, ça a de l’allure ! L’illusion est telle, qu’on en viendrait même à croire qu’on dîne dans les appartements de Bonaparte tant le Château de Versailles semble nous appartenir pour un soir.
A presque minuit, sous les ors de la Galerie des Glaces, la foule s’est pressée devant les fenêtres pour contempler les jardins ennuités du Parc. Soudain le ciel s’est embrasé. Des fusées dorées ont éclaté en soleils, en cascades, en bombes, au rythme des valses de Strauss. Lors du bouquet final, l’or éclatant des feux a rougi de plaisir devant le chatoiement inattendu d’une cocarde groseille qui saluait l’arrivée musicale d’Offenbach et de son french Cancan. La nuit noire était rouge. Une guirlande humaine de danseurs a enflammé le parquet sage de la Galerie des Glaces, sous l’oeil impavide des trois cent cinquante-sept miroirs qui reflétaient la joyeuse farandole.
Mais les festivités ne s’arrêtaient pas là. Un After attendait les invités. A minuit, la Galerie des Batailles s’est métamorphosée en une immense piste de danse (120 mètres de long!) irisée de lasers, de jeux de lumière, de LED, à faire pâlir d’envie toutes les boites de nuit. Vibrer, se trémousser sur une chanson d’ABBA, en présence du tableau de la Bataille de Fontenoy ou celui de la bataille d’Austerlitz, a quelque chose de parfaitement surréaliste. C’est côtoyer, par dessus les siècles, ceux qui ont fait l’histoire de France. Un délicieux choc temporel qu’on ne vit qu’une seule fois dans sa vie. Mais laissons le mot de la fin, à un jeune couple, ivre de plaisir, radieux et comblé, qui, au sortir du château, foulant les pavés de la Cour Royale illuminée, et s’éloignant à regret de la magnificence, s’est exclamé : « On a réalisé un rêve ! »
Voilà, tout est dit. Danser au Château de Versailles, c’est vivre un rêve éveillé. Ce soir, ce fut la première édition du BalduSiècle, et ce fut merveilleux. Nous attendons avec impatience la prochaine édition.
Quelques photos, quelques palaces , pour le plaisir…
La féérie de Cannes, ce sont ses palaces. Le Martinez, Le Majestic, Le Carlton. Le trio triomphant de la Croisette. Du rêve, du glamour, du chic, du faste, et du cinéma. Voyage dans les étoiles, dans les cinq étoiles.
D’abord, il y a le Martinez. Le mythique Martinez. Le célèbre palace, refait à neuf, offre aux convives une myriade de chambres de style Art Déco contemporain aux tons doux, au style épuré. Blancheur des murs, mobilier blanc crémeux, blanc laqué, blanc brillant, blanc immaculé, agrémenté d’une infime touche de pastel bleu ou jaune. On peine à détacher ses yeux de cet univers laiteux, de ce jet de lait, cette neige cotonneuse, qui illumine l’espace d’une lumière irisée. On baigne dans une bulle neigeuse, incroyablement apaisante et la vie semble infiniment douce. L’instant s’éternise et il porte un double nom : quiétude, plénitude. Côté mer, une vue imprenable. Côté espace vert, les fenêtres s’ouvrent, sur un jardin zen aux parfums de citronniers et d’oliviers. Baignée dans une lumière pulpeuse, vaporeuse, radieuse, une ravissante piscine bleu outre-mer barbotte entre les arbres. Pure poésie. On imagine aisément la silhouette de Francis Scott Fitzgerald arpenter avec délicatesse, entre rêve et songe, les couloirs du Martinez, appelé par ce jardin d’éden, ce havre de paix intemporelle, un Fitzgerald ébloui par la beauté des lieux. Plaisir des yeux. Mais aussi plaisir des papilles. Côté cuisine, le chef étoilé Jean Imbert vient de succéder à Christian Sinicropi. Il dirige La plageduMartinez, et sera bientôt aux commandes, au printemps 2024, du restaurant doublement étoilé au Michelin, du Martinez, LaPalmed’or. Le jeune chef surdoué n’a pas son pareil pour régaler les palais les plus exigeants. Ses fulgurances culinaires expliquent sa fulgurante ascension. Chez lui, le moindre plat frise le génie. Disons-le tout net, nous avons dégusté au Martinez la meilleure pizza au monde ! Impossible de ne pas évoquer cette merveille culinaire, renversante, succulente, exquise, incroyablement délicieuse, bonne à se damner. Rien de moins ! Et le lendemain matin, le petit déjeuner ne démentait pas cette impression d’excellence, avec un jeu de gaufres irrésistibles, miracle de moelleux, qui fondaient sous le palais, si délicieuses qu’on en perdrait à tout jamais ses bonnes résolutions de régime. Ajouter à cela, un staff de voituriers, tous plus canon, charmants et bienveillants les uns que les autres, des oeuvres d’art sublimes à chaque coin de l’hôtel, un grand escalier graphique et son lustre rétro, un défilé permanent de stars, le Martinez a tout de la féerie, du faste d’une fête magique et grandiose des années folles, digne des soirées de Gatsby le Magnifique.
Ensuite, il y a le Majestic. Majestueux, impérial, grandiose. Magnifique fleuron des établissements Barrière, ce palace parade en tête des plus beaux palaces de la planète. On succombe dès l’entrée à l’incomparable accueil que vous fait le personnel. Vous êtes, en une fraction de seconde, l’être le plus important au monde. Choyé, chouchouté comme jamais, vous vous sentez délicieusement unique. C’est la philosophie de cette adresse culte : on y cultive la courtoisie. Et cette impression ne vous quitte plus de votre séjour. On fond littéralement devant la pluie d’attentions qui se déverse généreusement sur votre personne : cadeaux, goûter de fruits, fabuleuses pâtisseries offertes, nectar de fruits à l’incroyable saveur. Le personnel, les gouvernantes, les femmes de chambre, tout sourires, sont aux petits soins. Tous anticipent le moindre de vos désirs. Sitôt quitté votre spacieuse chambre, vous découvrez dans l’enfilade des salons raffinés des buffets beaux à couper le souffle, dressés avec un goût irréprochable. C’est l’extase visuelle. Terre et mer enchantent l’assiette. On s’émerveille devant la farandole de fruits de mer, on s’enthousiasme devant la variété des mets exquis, les mariages de saveurs, les alliances de flaveurs, toutes ces nourritures terrestres plus alléchantes les unes que les autres. Et on finit par craquer pour le buffet de desserts, sublime de bout en bout. Pas moins d’une trentaine de pâtisseries alignées placidement vous convient au plaisir. Ce délice, c’est le supplice de tantale. Le chef pâtissier, Michaël Durieux, au sommet de son art, flirte avec les cimes. Festoyer au Majestic, c’est arracher un peu de paradis au ciel, et ça c’est tout simplement magique. En somme, dans cette adresse incontournable de Cannes, dans ce palace inoubliable, on reçoit beaucoup d’amour. On repart du Majestic galvanisé, transfiguré, avec une seule envie, le désir d’y retourner.
Enfin, il y a le Carlton. « L’hôtel du cinéma » par excellence où fut tourné le film LamainauCollet d’Alfred Hitchcock. On se souvient tous de la fameuse scène de la chambre 623 qui réunit le duo de stars Grâce Kelly et Cary Grant, devenue aujourd’hui la suiteAlfredHitchcock. Le splendide palace, métamorphosé après des travaux pharaoniques, brille aujourd’hui de mille feux. Il propose le paradis sur terre grâce à son jardin d’éden digne des jardins de l’Alhambra. Dans cette atmosphère sensuelle, végétale, minérale, nos cinq sens sont comblés. Le plaisir de l’ouïe, avec le murmure de l’eau, le doux clapotis de la piscine à débordement sertie de palmiers. Le plaisir de l’odorat avec le parfum envoûtant des essences de fleurs, les fragrances fabuleuses des plantes aromatiques. Le plaisir de la vue qui ne peut se rassasier de ces jeux d’ombre et de lumière, de ce ciel azuréen comme unique toit du joyau bleu de la piscine, de la variété exquise des couleurs de ce jardin méditerranéen. Le plaisir du toucher dû à la découverte des matériaux, et enfin le plaisir du goût, avec la saveur des fruits, les agrumes et le joli bar attenant à la piscine qui offre des boissons détox comme des tisanes au gingembre. Félicité visuelle, acoustique, aromatique, gustative, et tactile. Pur moment de bonheur dans un cadre de pure beauté. Une forme de perfection pour le Carlton, excepté l’accueil un peu froid et snob (snob dont l’étymologie est sine nobilitate) et qui donc manque de noblesse.
Versailles n’a de cesse de nous faire rêver. Versailles nous émerveille, Versailles nous enchante, Versailles nous galvanise. Des Fêtes Galantes au Grand Bal masqué du 18 juin 2022, Versailles a sorti le grand jeu pour que le passé renaisse sous les traits du présent. Que ces deux instances du temps se télescopent pour notre plus grand ravissement. Nous sommes le 23 mai 2022, et la cour de Versailles a rendez-vous à la Galerie des Glaces pour esquisser un pas de menuet. La fête a un goût de sublime. Des quatre coins de la planète, les invités se pressent pour assister à la magnificence de la soirée, fascinés par ce baroque qui coudoie le contemporain. Le temps s’efface et le faste resurgit. Versailles est magique. Hors du temps. Nous sommes le 18 juin 2022 et Versailles danse à l’Orangerie du Château. Plus de 2500 personnes costumées et masquées vibrent sur le show incroyable de Hakim Ghorab. Danseurs, performeurs, tableaux artistiques offrent un spectacle ultramoderne face à une assemblée aux tenues baroques et raffinées. Un choc temporel furieusement stylé ! La fête dure jusqu’au bout de la nuit pour finir en beauté, au lever du soleil, par un after inoubliable au Bosquet de la salle de bal. Incontournable Versailles. Intemporelle Versailles. Envoûtante Versailles.
Après notre voyage en
Orient, échappons-nous le temps d’une escale iodée en Normandie, à quelques encablures
de la Manche, non loin des Planches et des plages de Deauville, sous un ciel
minéral, vers un lieu mythique, romantique, emblématique, l’hôtel Le Normandy.
Cap sur le joyau normand.
Dominique Desseigne,
PDG du Groupe Barrière
Le menu du bonheur
« Le luxe n’a de
sens que s’il rend heureux ». Tout est dit dans ce mot de Dominique
Desseigne, le séduisant PDG de l’empire Barrière. Celui qui règne sur un empire
de 40 casinos, restaurants, palaces, dont le Royal et le Normandy en Normandie,
L’Hermitage à la Baule, le très chic Fouquet’s à Paris, le magnifique Naoura à
Marrakech, ou le célèbre Majestic Barrière à Cannes est un homme sage et sensé.
Pour ce brillant homme d’affaires, perfectionniste, cinéphile et passionné par
le 7ème art, le luxe ne se réduit pas à l’ostentation. Le vrai luxe n’a rien à
voir avec le tape-à-l’œil, le faste écrasant, le clinquant exubérant, le
marbre, les lambris, les dorures, il se situe du côté de l’élégance. « Le
luxe, disait Coco Chanel, ce n’est pas le contraire de la pauvreté, mais celui
de la vulgarité. ». On l’aura compris, pour Dominique Desseigne, le luxe
est un art de vivre. Mieux que le confort, mieux que le bien-être, mieux que le
pur plaisir, les hôtels du Groupe Barrière proposent le bonheur tout simplement…
Un état qui ressemble à une sorte de contentement, de satisfaction, de sérénité
durable. Rendre heureux ses clients, tel est le credo de Dominique Desseigne.
C’est ce supplément d’âme qui rend les établissements Barrière inimitables.
« Le comble du luxe à l’hôtel, c’est qu’on s’y sente comme à la maison,
que le faste ne soit pas trop pesant ni le service trop obséquieux»* souligne
Dominique Desseigne. Résultat, dans ces hôtels cinq étoiles, on se délasse
comme dans une maison amie. Chez des amis qui porteraient au plus haut point
l’art de recevoir. Des amis à qui on adorerait rendre visite souvent, très
souvent. Chez qui on voudrait séjourner indéfiniment. Pourquoi ? Parce que
l’on se sent bien chez eux. On est heureux dans cette maison magnifique où tout
n’est que plaisir, partage et convivialité. Où tout est beau, où volumes,
lignes, matières nobles, tissus luxueux, coloris chics, tout s’harmonise. Ici,
le luxe se loge dans les détails, les belles boiseries, les compositions
florales éblouissantes, la lumière tamisée et le cadre romantique. De cette
harmonie nait l’émotion…
Dans son essai
« Le luxe éternel » Gilles Lipovetsky souligne que « La passion
du luxe est aussi sous-tendue par le désir de s’admirer soi-même, de «jouir de
soi-même», et d’une image élitaire. C’est cette dimension de type narcissique
qui est devenue dominante.» Rien de tel dans les hôtels Barrière. Les clients
de ces palaces étoilés n’y vont pas pour se distinguer, se démarquer des autres
humains (comme une poignée de happy few qui s’arrogeraient le droit de dire aux
exclus qu’ils ne sont pas du même monde) les écraser, ou en mettre plein la vue
mais pour partager un moment heureux en compagnie d’un personnel stylé. Si ces
établissements ont tant de succès c’est parce qu’avant tout, ils adorent choyer
leurs clients. Pour que le luxe donne du bonheur, il faut cette petite
étincelle « d’amour »… Celle qui rend l’instant inoubliable. Telle
est bien la devise du Président du Groupe Barrière, Dominique Desseigne, qui
n’a de cesse d’offrir son cœur à ses clients, tant par l’excellence de ses
services, les attentions, son désir de « donner de l’amour » sans
jamais « devenir oppressant ni intrusif ». Le mot d’ordre est donc
ici pour le personnel d’être discret et disponible « d’être proche des
clients tout en restant à sa place ». Il y a dans cet équilibre tout le
secret de l’art de bien recevoir.
Le paradis des
amoureux
Disons-le tout net, il
est des hôtels dont on tombe amoureux au premier regard. Histoire de colombages,
d’atmosphère, de caractère. Histoire d’harmonie ou d’alliance colorée. Rien de
tel que les noces du blanc et du vert du Normandy sous le ciel décoloré de
l’hiver, sous le bleu lavande de l’été, à la lumière charnue de juillet, sous
un vent iodé et stimulant. Dans la clarté matinale de la ville balnéaire, il
suffit d’un regard, d’une impression soleil levant, pour reconnaître aussitôt
cette adresse prestigieuse. Et de s’abîmer dans la contemplation exquise de la
cour intérieure du Normandy, sa verrière lumineuse, sa terrasse ombragée, sa
jolie façade à colombages peuplée de mignons pignons, ce côté cottage
anglo-normand niché dans son théâtre de verdure et de roses. Dans cet écrin
magique, le jour y est plus pur. Comme un miroir flottant où le soleil ne
s’obscurcit jamais. Trempez vos yeux dans ce bain aux reflets lilas, cette buée
rose matinale, cette vapeur d’or… Et c’est toute la magie de la Normandie qui
s’échappe des murs mythiques de l’hôtel Normandy. On ne se lasse guère de cette
vision. Il émane un je ne sais quoi de romantique, de nostalgique, d’onirique
dans cette architecture poétique, qui fait que l’on tombe immédiatement sous le
charme du Normandy. C’est mieux qu’un hôtel de rêve, c’est un hôtel de mémoire,
où passé et présent, tradition et modernité se télescopent. Un hôtel où par
magie, le passé est toujours présent… Où les murs gardent en mémoire le faste
de la Belle époque. Un lieu intemporel qui a la saveur d’une madeleine de
Proust…
En 1912, les
chroniqueurs de l’époque distinguaient déjà Le Normandy comme « le plus
bel hôtel du monde ». Même s’il n’a pas pris une ride depuis 105 ans,
l’établissement de luxe avait besoin d’un léger rafraichissement pour continuer
de régner en maître sur la côte Normande. Le Normandy a donc fait peau neuve
dernièrement, sans perdre ni son âme, ni son jus. Rénové durant 6 mois et
inauguré en grande pompe le 18 juin 2016, en présence de Dominique Desseigne,
entouré de stars de cinéma comme la belle Isabelle Adjani, Franck Dubosc, Aure
Atika, Frédérique Bel, Mélanie Thierry et Raphaël, de réalisateurs comme Elie
Chouraqui, Alexandre Arcady, Pascal Elbé, et d’hommes politiques comme Luc
Ferry (etc.), le cinq étoiles est aujourd’hui flambant neuf. Et le défi
relevé avec brio: Le Normandy épouse son époque par son confort, sa
modernité, tout en gardant son charme Belle Epoque. Désormais, c’est le plaisir
et le temps retrouvé…
Souvenons-nous :
c’est dans cet hôtel mythique que fut tournée une des plus belles pages du
cinéma romantique, le célèbre film de Claude Lelouch « Un homme et une
femme ». Que serait « Un homme et une femme » sans Le
Normandy ? Pour l’anecdote, sachez que l’établissement a d’ailleurs
conservé intacte la chambre où fut tournée la scène d’amour en 1966 entre
Anouk Aimé et Jean-Louis Trintignant. Il y eu aussi d’autres films de légendes
dont le drolatique : « Je suis timide mais je me soigne »
réalisé et interprété par le fabuleux Pierre Richard, et plus récemment, en
2013, la comédie sentimentale « Hôtel Normandy » avec la belle Helena
Noguerra. C’est aussi dans cet hôtel incontournable que chaque année, au début
du mois de septembre, lors du Festival du Cinéma Américain de Deauville, que se
retrouvent toutes les stars américaines et françaises, les réalisateurs, les
membres du jury tels Brad Pitt, Pierce Brosnan, Tom Hanks, Matt Damon,
Sharon Stone, Michael Douglas, Clint Eastwood, Bérénice Bejo, Vincent Lindon
etc. On croise ces hôtes prestigieux dans les couloirs, dans les salons, au bar
de l’hôtel où l’incroyable Monsieur Jean, le chef barman du Normandy,
prépare les meilleurs cocktails du coin, comme son « The Only Spritz
Colette », une création à base de cidre, d’Apérol et de morceaux d’orange.
Perché sur son tabouret de bar, ou confortablement installé dans les fauteuils
céladons à déguster un cocktail « Un homme et une femme » (une petite
merveille de champagne-cognac-framboise), on se laisse envahir par la douceur
délicieuse de l’ambiance feutrée, entre rêverie et romantisme, et c’est toute
la poésie des lieux, prélude à l’enchantement, qui nous entraîne dans un
délassement et une songerie sans fin. On ne reste pas longtemps insensible à la
mémoire des murs qui murmure à nos oreilles le nom des célébrités d’antan qui
hantèrent ces lieux, comme Gabrielle Chanel. En effet, en 1913, Boy Capel offre
à « Coco Chanel » une boutique située dans les murs même de l’hôtel
Le Normandy (à cette époque, le palace a tout juste un an d’existence). C’est
aussi au Normandy, en 1969, que Brigitte Bardot fait la connaissance d’Omar
Sharif. Omar Sharif qui restera durant de longues années un fidèle du Royal
Barrière à Deauville… « Chaque instant de bonheur était une
éternité » disait Barjavel. Voilà ce qu’offre Le Normandy à ses clients,
un cocktail original composé d’un zeste de plénitude et d’un bout d’éternité…
Alexandra Cardinale, Dominique Desseigne
et Claude Lelouch
Le style Normandy
Depuis cent ans, la
toile de Jouy bleue et rose fait partie des murs et de l’âme du Normandy. Elle
confère aux suites et chambres un style boudoir, une ambiance féminine et
romantique propice à la douceur et au repos. Avec ses motifs champêtres,
floraux, ses scènes galantes et bucoliques, ce tissu d’ameublement
aristocratique, délicieusement désuet reste pourtant furieusement tendance. On
pourrait dire : « un classique chic ». On sait que
Marie-Antoinette raffolait de ces draperies dont les illustrations racontaient
des effusions lyriques ou de courts instants volés à la vie quotidienne
pastorale, et qu’elle en fit tapisser « le Hameau de la Reine ».
Cette toile de Jouy qui remonte à 1760 doit son nom à la ville de Jouy-en-Josas
dans les Yvelines. Les indémodables tentures du Normandy, sa signature inscrite
dans le coton depuis plus de cent ans, sont donc aujourd’hui flambant neuves,
grâce à l’architecte d’intérieure, Nathalie Ryan. Cette décoratrice engagée
pour la rénovation des 271 suites et chambres spacieuses du Normandy s’est
attachée à apporter une touche contemporaine à cette toile historique. Elle
leur a offert une seconde jeunesse, une jolie renaissance en inventant de
nouvelles couleurs, de nouvelles harmonies pour habiller les murs du Normandy.
Sépia, bleue, indigo, orange, verte ou rouge carmin, la toile de Jouy se
décline sur tous les tons. Les tentures ont été revisitées dans un esprit
contemporain. Entre tradition et modernité. Le must de l’élégance…
Hommage à Diane
Barrière
Délicatesse oblige,
Dominique Desseigne a décidé en 2016 que l’intégralité des Spas du Groupe
Barrière seraient rénovés et porteraient le nom de Diane, sa défunte épouse.
Ces nouveaux espaces dédiés au bien-être seront donc réunis sous le label
« Spa Diane Barrière » en hommage à celle qui « incarnait la
beauté à la française : belle, élégante, audacieuse, raffinée ». Et
Dominique Desseigne d’ajouter : « J’ai souhaité que le prénom de ma
femme soit gravé dans l’esprit et le cœur de nos clients comme symbole de la
douceur et de l’excellence ». Jolie preuve de tendresse pour un homme de
cœur. On peut donc faire une absolue confiance à cette merveilleuse gamme de
produits laiteux, immaculée, griffée « Diane Barrière », pour choyer
les épidermes assoiffés d’hydratation, produits de douche et de soin largement
distribués dans les chambres et les suites par les caméristes attentionnées de
l’hôtel Normandy (et du Royal aussi !)
Spa Normandy
Le Spa du Futur
Pour se faire dorloter
en douceur, il n’existe donc qu’une seule adresse : le Spa Diane Barrière.
Un lieu où « tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »
comme l’écrivait Baudelaire, une invitation à l’apaisement, à la sérénité, au bien-être
physique et mental. Le Groupe Barrière vient d’inventer le Spa du futur. Un Spa
« qui ouvre la voie gratifiante de la santé préventive ». Après la
jeunesse éternelle, une façon de vous garantir la santé éternelle…
Rien de mieux pour
s’en convaincre que de tester le nouveau Spa Diane Barrière du Normandy. C’est
l’actrice Isabelle Adjani qui en parle le mieux, dans le magazine Gala. Elle a
suivi durant quatre jours à l’hôtel Normandy, les soins quotidiens du protocole
Aerial. « Je savais que les protocoles de « bien-être
intégratif » avaient été mis au point par Tom Volf, spécialiste des
thérapeutiques traditionnelles chinoises, dont je connaissais la renommée.
( …) Cette approche globale est littéralement bluffante. Je suis arrivée fatiguée,
tendue, vidée. Peu à peu, j’ai retrouvé du tonus et lâché prise grâce à la
combinaison de massages en apesanteur sur l’AerialBed et de la diffusion de
fréquences visuelles et auditives à travers un casque et des lunettes
spécifiques. Au bout de trois jours, j’ai ressenti un réel apaisement mental,
une fraîcheur physique et j’ai senti que ma colonne vertébrale se réalignait
naturellement.»** Et d’ajouter avec le même enthousiasme : « Dans le
spa, tout est reposant, blanc, épuré, un contraste avec les chambres cosy, style
boudoir tendues de toile de Jouy. Et, en cabine, la lumière diffère, pour,
selon les principes de la luminothérapie, soulager les zones de tensions de
chacun. Comme on m’avait diagnostiqué une paresse rénale, j’ai, pendant chaque
soin, été plongée dans le bleu marine. Formées à cette nouvelle approche
globale du bien-être, les thérapeutes développent des trésors d’attention, de
douceur et d’écoute. Elles ont un toucher extraordinaire et transmettent leur
sensibilité du bout de leurs doigts. Telle Manon, qui, à plusieurs reprises m’a
prodigué des soins avec discrétion et gentillesse, valeurs importantes car
c’est intime un massage. »**
De ce merveilleux Spa
Aerial, on en sort aérien. En apesanteur. Ce que confirme la charmante
directrice des Spas de Deauville (du Normandy, Royal, hôtel du Golf), Galya
Ortega. « Le centre Aerial est unique en France. Ce spa est ouvert aussi
bien aux clients de l’hôtel qu’aux personnes de l’extérieur et dans 95% des cas
les personnes cherchent de la détente, du plaisir et le sentiment d’harmonie.
Mais Aerial a ceci d’original qu’il propose des séjours de 6 jours pour suivre
l’évolution d’un processus de transformation. La personne arrive avec une
attente qui peut être complexe : revitalisation, déprime, perte d’énergie
profonde, minceur, longévité. Par l’association de plusieurs soins
personnalisés, on obtient de très bons résultats, des résultats tangibles et
pérennes, ainsi que la garantie d’une énergie renouvelée et d’une
transformation en profondeur. Il existe également des programmes courts de 2 ou
3 jours qui permettent d’initier le processus et d’enclencher les mécanismes de
régénération cellulaire mais bien sûr cela donne une idée et des résultats
moins pérennes, car le processus biologique est moins puissant. C’est normal. (…)
Le Centre Aerial wellbeing for the future est un Spa intégratif avec comme
principe la protection santé par le bien-être. Avec des soins très novateurs, à
la fois traditionnels et scientifiques. L’espace en lui-même est dépouillé,
futuriste, apaisant et permet toutes les gammes de soins qui vont des massages
aux soins visage en passant par de vrais traitements neuro-sensoriels. A côté
de cela, et dans le même spa, vous trouvez l’espace du Tigre Yoga Club avec ce
qui a trait au yoga, au bien-être holistique à l’indienne avec du yoga, du
Pilates, des massages ayurvédiques, des soins du visage japonais. Ces deux Spas
se complètent parfaitement en vue du bien-être du client. »
Ajoutons qu’il existe aussi d’autres merveilles à découvrir dans ces Spas à hauts potentiels Diane Barrière, comme des soins uniques et sur-mesure par le froid (la Cryothérapie à l’Hôtel du Golf de Deauville), par le chaud (sauna infrarouge à l’Hôtel Royal avec Vital Dome). Un bar bienfaisant qui propose des boissons uniques, « Aerial Oxygen Cocktail » une boisson à base d’extrait de plantes infusée de 99% d’oxygène pur pour un effet régénérant garanti avec des variantes au choix : Energy, Relax, Detox, Refresh, Immunity. Ce qui vous attend donc, c’est une savante régénération, une manière de renforcer votre organisme, de veiller sur votre longévité, dans un environnement ultra-apaisant, bienveillant, doté d’installations de pointe. Bref, rajeunir, rééquilibrer, prévenir le vieillissement, garantir une santé éternelle, voilà un programme bien alléchant pour commencer en beauté l’année 2017…
Isabelle Gaudé
Galya Ortega, Directrice des Spas Diane
Barrière Deauville
*Magazine ELLE, 24
juin 2011
**Magazine GALA, 22 juin 2016
Dans cette
rubrique « Voyages », comme l’écrivait Nerval dans son « Voyage
en Orient », il n’y aura ni reporter, ni touriste. C’est un voyageur qui
voyage en sa propre compagnie, ébloui par les beautés de l’Orient. Un voyageur
qui va au-devant du printemps, au-devant de l’été, et les lumières, les
senteurs de L’Orient viennent à lui. Pour commencer ce voyage en beauté,
arrêtons-nous dans l’un des plus beaux fleurons de l’hôtellerie au monde,
l’incomparable, l’envoûtant, le magnifique hôtel Royal Mansour à Marrakech.
Tout commence
par un éblouissement. Une rue belle comme un jardin, flanquée d’oliviers
centenaires, au milieu de laquelle coule un ruban de lumière. C’est la rue Abou
Abbas El Sebti. Celle qui mène au Royal Mansour. On flotte dans un horizon de
clarté, sous une lumière mauve, dans un concentré de paix. Nul bruit, juste le
silence. Le silence poétique et mystérieux de l’Orient. Le temps semble
suspendu. Qui croirait que l’on se trouve en plein cœur de la cité rose de
Marrakech ?
Avancez au
milieu de cette majestueuse allée qui mène aux trois portes, dans cet éden
inlassablement beau, inlassablement paisible qu’est l’arrivée sur le Royal
Mansour. Quelques pas encore et c’est la porte du paradis. Devant elle, veille
un ange gardien dans son costume rouge vermillon. Il entrouvre la porte de
bronze ciselé et là c’est un second éblouissement. Une profusion de grenadiers,
de gardénias, de bougainvilliers et de fleurs d’oranger. Un bouquet de
fragrances délicieuses saturent l’air. C’est un vase rempli de parfums, de
jasmin, de rose et de chèvrefeuille. A la place du bruit, s’est glissé comme en
contrebande, une musique liquide, celle de l’eau qui court le long des canaux,
le doux murmure jaillissant des fontaines, le chant délicat des oiseaux. Les
sens s’éveillent à cette harmonie liquide. L’esprit se détend, se délasse,
s’étire, surpris par cette paix incroyable. On marche et on a l’impression de
traverser une myriade d’instants poétiques. Dans ce pays d’énigmes et de
mystères, cette oasis de silence a des allures de mirage.
Voyage
dans un autre monde.
Le Royal
Mansour, c’est une ville dans un hôtel. Un village rose aux allures de Medina
accoudé aux anciens remparts de la ville. On se promène dans les ruelles, les
allées ombragées et les venelles sinueuses, on traverse des jardins bordés de
fleurs et de jasmin, des cours fraîches malgré la chaleur écrasante de l’été.
Ici, tout est beau, tout fleure la sensualité. Dans cet écrin de 3, 5 hectares
ceint d’un mur de cinq mètres, doté d’un verger, on se croirait dans les
jardins de l’Alhambra… Curieusement, on ne croise aucun membre du personnel
dans les allées. Celui-ci demeure invisible. Il est « en coulisse ».
Car ici, le personnel circule dans des tunnels souterrains, œuvre en toute
discrétion, veillant au confort de chacun. Soucieux de respecter l’intimité et
la vie privée des hôtes, il accède à chaque riad par une porte de service.
Dans ce palace
aux allures de palais, on est reçu royalement. Un majordome ganté de blanc vous
conduit dans votre demeure privée, l’un des cinquante-trois riads que compte
l’hôtel. Chaque riad a sa piscine sur le toit, sa terrasse privée, son
solarium, sa tente de relaxation, sa cuisine privée, son patio aux motifs
traditionnels marocains, sa salle de séjour, ses chambres. Sur le lit à
baldaquin, on barbote dans la soie, le velours, dans un luxe délicieux, entre
étoffes aux tons mordorés, couleurs somptueuses, harmonies dorées et argentées,
boisées et cuivrées. Sans parler des salles de bain toutes plus splendides les
unes que les autres. L’atmosphère est raffinée, chaleureuse, propice au
bien-être. On se sent comme chez soi. Mieux, à la maison.
Le soir, quand
le soleil se dérobe aux avances de la nuit, on peut écouter le silence sur la
terrasse. Face au Mont Atlas, sous un ciel d’encre épinglé d’étoiles, une
demi-lune adossée au ciel frisotte ses rayons. Dans la nuit chaude, devant les
murailles empourprées de la ville rose, c’est les mille et une nuits en une
seule. Tout l’esprit de l’Orient, sa magie, son enchantement. Au soleil
couchant, on peut dîner sous les étoiles. L’air est chaud, le vent frais, les
effluves et les essences embaument la nuit magique. C’est tout simplement
romantique. Dîner royal oblige, la table est parée de verreries, cristalleries,
argenteries, porcelaines, le tout dans un raffinement inouï. Et que dire des
attentions charmantes du personnel chaleureux, souriant, aux petits
soins ? Tout est parfait. Plaisir des yeux, plaisir des papilles. A
toute heure du jour ou de la nuit, en collation ou en cas, on peut être servi
dans son riad. Croquer sous une étoile ou sur un oreiller, un club caviar dans
le parfum des jasmins et des gardénias. Savourer à la lumière du jour, un poulet
fermier du Gharb et ses pommes mousseline qui fondent sous le palais, à l’ombre
des palmiers, sous le doux murmure de la palme. A moins que l’on ne préfère un
homard au beurre blanc sur sa terrasse. Tout est possible. Et même
l’impossible ! Vous prend-il l’envie d’organiser une réception animée avec
des amis ou de la famille, vous aurez vous-même le loisir de composer un menu
sur mesure avec le Chef. Peut-on rêver mieux ? Et pourquoi pas se finir
avec un bon cognac ou un armagnac au bar à cigares ? A moins qu’en
traversant les salons tamisés du bar, vous ne passiez devant la bibliothèque en
verre. Sur les étagères, ce ne sont pas des livres mais des millefeuilles. Une
farandole de pâtisseries colorées, appétissantes au possible, attendent
patiemment de se faire dévorer par les gourmets voluptueux. Pour vous endormir,
pas besoin de berceuse, une main bienveillante a fait la couverture. Le lit à
baldaquin vous tend les bras. Il ne vous reste plus qu’à vous glisser sous les
draps frais et murmurer avant de tomber dans les bras de Morphée : « je
suis au paradis »…
A l’aube, seul
au monde, on peut aussi regarder le jour se lever sur le Mont Atlas, en
dégustant des croissants chauds. A plonger le regard dans l’horizon rose, on a
l’impression de pénétrer l’âme de ce pays de lumière. L’instant s’éternise, il
porte un nom : plénitude.
Yannick Alleno
Voyage
dans la gastronomie
C’est Yannick
Alleno, le chef parisien triplement étoilé, qui est le guide de ce voyage au
bout du plaisir. Délaissant les cuisines du Meurice à Paris, le chef réputé,
créateur infatigable et enthousiaste, qui adore se surprendre, a relevé le défi
de créer un univers unique au Royal Mansour. Ce n’est pas une mais trois cartes
gastronomiques que l’une des meilleures tables du Maroc offre à ses
hôtes : la grande Table française, la grande Table marocaine et la Table.
C’est un dialogue gustatif entre tradition et innovation. Une cuisine créative
et subtile qui se pique d’inventer des mariages audacieux entre chaleur et
fraîcheur, produits acides et douceâtres, alliances délicieuses entre le Maroc
et la France. Cela donne un éventail de plats et de saveurs insolites. Côté
français, on peut se régaler d’une Araignée de mer, truffe noire marocaine.
L’épaule d’agneau est un petit chef d’œuvre. Côté marocain : de tagine et
tangias. Le tagine de poulet et citron confit au sel de marigha est à pleurer
de plaisir. Le tangia de daurade royale aux olives mauves, une bouchée de
plaisir ! Ajoutez à ça que le brunch dominical est tout simplement à
tomber… Et l’on comprendra pourquoi ces trois tables vont au-delà de toute
espérance…
Voyage
dans la beauté
On croit en
avoir fini avec la surprise, mais le dernier voyage, est sans doute le plus
éblouissant. L’émerveillement advient lorsque les portes s’ouvrent sur le Spa.
Incontestablement, on entre dans le plus beau Spa au monde. C’est comme on si
avançait dans un rêve blanc, cotonneux, aérien, un monde de bien-être absolu,
entre rêve et réveil, où tout n’est qu’harmonie.
Les portes
s’ouvrent sur une cathédrale de dentelle, blanche comme neige. Une gaze blanche
immaculée. Un jet de lait marmorisé dans une sculpture en fer forgée blanc. On
dirait une volière sans oiseau. De la pure poésie sous les latitudes
orientales. Piques et pointes de lumière scintillent à la surface des alvéoles
laiteuses, c’est un festin pour les yeux. On n’arrive plus à détacher son
regard de cette apparition quasi céleste. Le regard se perd dans chaque alcôve,
et le souffle coupé c’est à peine si on n’ose pénétrer sous cette merveille architecturale,
pour s’installer dans l’une des alcôves nichées sous l’édifice. Une lumière
pulpeuse jaillit du plafond, s’incurve, glisse et se perd dans les entrelacs
ajourés de ce tissu de fer. C’est l’osmose entre la blancheur immaculée et la
lumière du ciel d’Orient. Rien d’étonnant à ce que le Spa du Royal Mansour se
voit décerner toutes les récompenses, c’est un lieu inoubliable où le regard ne
sait plus où donner de la tête…
Et au milieu,
dans la vasque du bassin, toujours le chant de l’eau… Après les 1001 nuits,
c’est les 101 soins du Spa. Avec bien sûr, les marques célèbres comme Chanel,
Sisley pour la mise en beauté, les soins de la peau et les maquillages. Et pour
le corps, pour les dermes assoiffés de douceur et d’hydratation, une adorable
gamme de soins « marocMaroc », aux noms chantants : « Rose
velours », « Infusion d’orange ». Tout est fait ici pour offrir
à l’esprit et au corps un délassement incroyable. Deux hammams, un bassin
Watsu, un sauna, un coiffeur, une magnifique piscine au toit ouvrant et aux
dimensions olympiques. En un mot, un équipement ultra moderne dans un monde de
tradition. Le rêve… Maupassant n’aurait pas hésité à le confirmer : »
Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité pour pénétrer
dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. »
C’était un voyage. Un conte des mille et une nuits dans un éternel été. Inoubliable comme le joyau de Marrakech, le Royal Mansour.