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Les bonbons de Laurence Jenkell illuminent l’avenue George V

La sculptrice française Laurence Jenkell

Célébrée partout dans le monde (Dubaï, Miami, New-York, Monaco, Hong Kong, Séoul etc. ) pour ses sucreries en plexiglas, Bonbon-drapeau ou Wrapping, l’artiste française Laurence Jenkell est en passe de devenir aux Etats-Unis aussi célèbre que Jeff Koons. Pour ne citer que New York, c’est tantôt une exposition en plein air sur Madison Avenue, tantôt un parcours d’art au Port Authority Bus Terminal (la plus grande gare routière au monde avec ses 70 millions de passagers par an.) Les Américains l’adorent et c’est justice car ses berlingots appétissants, ludiques, aux couleurs franches, pop, bariolées ou acidulées, ces papillotes éclatantes qui décorent les rues de New York, font le bonheur des passants. Leur glacis coloré, léger et joyeux donne l’eau à la bouche, suscitant en nous une envie régressive de succion. Grâce aux sculptures Bonbon de Laurence Jenkell, c’est toute la société qui retombe en enfance… Et c’est merveille. Car ces sculptures ludiques, source de douceur, de tendresse et de réconfort, nous font du bien. Véritables madeleines de Proust, accélérateurs de mémoire, capteurs d’éternité, les Bonbons de Laurence Jenkell déclenchent à notre insu les mécanismes de la mémoire involontaire. A les contempler, émergent en nous la fraîcheur de souvenirs d’enfance oubliés, de fous-rires entre camarades, ces moments joyeux et insouciants où le pur bonheur de la dégustation d’une confiserie sucrée suffisait à nous combler. Le charme opère. Le passé refleurit dans le présent, Laurence Jenkell vient de donner vie aux bonbons et c’est tout simplement délicieux… Sans doute est-ce pour cette raison que cette artiste qui vit et travaille à Vallauris (dans les Alpes-Maritimes) rencontre un tel succès : ses bonbons représentent un peu de douceur dans un monde de brutes… Ils font plaisir à voir, parlent et plaisent à tous et à chacun, jeunes ou moins jeunes, sont universels et intemporels. Ils ont l’art de nous replonger dans le monde enchanté de l’enfance. Tant et si bien qu’à l’avenir, on ne pourra plus voir un bonbon sans penser à Laurence Jenkell…

Bonbon de Laurence Jenkell devant La Boutique Louis Vuitton




Bonbons de Laurence Jenkell devant La Boutique Louis Vuitton

L’art est une fête

Ces sculptures Bonbons, les parisiens et autres visiteurs du monde entier pourront les admirer sur toute l’avenue George V (Paris 8ème). Dans ce lieu mythique de Paris, proche des Champs-Elysées, qui accueille du mardi 14 octobre au vendredi 15 novembre 2019 pas moins de 60 œuvres d’artistes contemporains connus et reconnus pour une exposition monumentale et gratuite sur 2 kilomètres. Plus besoin de musée, le beau se tient dehors, à portée de main. Bien sûr, on pourra contempler les oeuvres de Laurence Jenkell devant le magnifique hôtel Prince de Galles où a eu lieu le vernissage de l’exposition le mardi 14 octobre avec ses prestigieux invités, mais aussi devant l’enseigne Vuitton ou Elie Saab. Mais ce n’est pas tout… L’enchantement poétique continue au cours de notre flânerie sur l’avenue George V. On croise des oeuvres de l’icône américaine de la sculpture hyperréaliste, Carole A. Feuerman, qui nous donne à apercevoir des corps plus réels que nature. Elle renouvelle notre vision du monde et nous révèle ce que nous ne voyons plus : la réalité vivante. Avec son style inimitable, elle campe la silhouette adorable d’une jeune nageuse enlaçant un ballon aux couleurs chatoyantes. Là aussi, on retrouve la perfection de la jeunesse, sa douce insouciance, son abandon ravissant. Pure beauté. Sous le soir rosé qui tombe sur l’écrin de verdure de l’avenue George V, c’est un peu de rêve qui nous est donné. Plus loin, on découvre une superbe danseuse de Carole A. Feuerman devant Bulgari. Ou encore un nageur à bonnet de bain doré ornant l’incontournable Fouquet’s. Paradent en bas de l’avenue des bustes en « portrait optique » du peintre et sculpteur Marcos Marin comme sa célèbre sculpture à l’effigie de Neymar ou encore des œuvres de la photographe Charlotte Mano. L’art sort du musée, il sort dans la rue pour notre plus grand plaisir. Accessible à tous, il se laisse appréhender lors d’une promenade en plein air, à ciel ouvert, sous une étoile, un clair de lune ou en plein jour dans notre capitale dédiée à l’Art. Après un peu de douceur, voilà enfin une source infinie de beauté dans un monde que l’on voudrait plein de grâce…

A ne pas manquer…

Sculpture de Carole A. Feuerman

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Marcos Marin devant son buste de Neymar

Les danseurs de Carole A. Feuerman

Nageur de Carole A. Feuerman devant le Fouquet’s

Pose du voiturier devant le magnifique Hôtel Prince de Galles en compagnie du Bonbon de Laurence Jenkell

I.G

le-sens-critique

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